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Car mon cœur est rouge, des Indiens en Camargue. Folco de Baroncelli

Gaussen
SKU : 9782356980137

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20.00 €

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Description

Gaussen, 2010


Extrait de la présentation de Rémi Venture, Archiviste de la Confrérie des Gardians de Saint-Georges


De la réalité au mythe...


Suite à la renaissance littéraire et identitaire que la Provence a connue à partir des années 1850, Folco de Baroncelli-Javon est devenu l'une des figures les plus emblématiques de cette région, conjointement à celle de Frédéric Mistral. Journaliste et écrivain, ce personnage attachant est surtout le grand inventeur de la Camargue telle que cette dernière est aujourd'hui vécue...


Rappels biographiques


Né en 1869, Folco de Baroncelli-Javon est issu d'une vieille lignée aristocratique avignonnaise d'origine florentine, qui possédait depuis la Renaissance un hôtel particulier en plein centre de la cité papale. Il se trouve que ce bâtiment était voisin de la librairie créée par l'un des principaux initiateurs de la Renaissance provençale, Joseph Roumanille, et qui constituait un centre littéraire très actif. C'est alors que le chef charismatique de ce mouvement culturel, Frédéric Mistral lui-même, fut amené à fréquenter le jeune aristocrate dans lequel il plaça vite de grands espoirs. Ainsi lui confia-t-il à partir de 1891 la direction d'un journal entièrement rédigé en langue provençale : L'Aiòli. Le père de Mirèio faisait d'une pierre deux coups. Il réalisait tout d'abord un projet éditorial qui lui était cher en fournissant au public un périodique entièrement rédigé en provençal. Mais il en confiait aussi la responsabilité à seul à défendre le maire communiste des Saintes-Mariés Esprit Pioch, traîné en cour d'assise en 1934 pour des questions politiques. De telles anecdotes sont très significatives, et cela d'autant plus qu'elles contredisent des accusations infondées et injustes portées contre la renaissance félibréenne en général et un personnage tel que Baroncelli en particulier - extrémisme de droite, «racisme», «séparatisme»... C'est dans un tel contexte qu'il faut remettre l'une des principales causes qui tint le plus à coeur à Baroncelli, celle des Amérindiens...