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Refuser la nourriture carnée. Végétarisme et pratiques civiques en Grèce ancienne, Alexandra Kovacs

Ausonius D
SKU : 9782356135216

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Description

Ausonius, "Scripta Antiqué", septembre 2022


Alors que le végétarisme est un sujet d'actualité, il serait une pratique qui remonterait à l'Antiquité. Pythagore, Platon ou même Socrate se seraient adonnés à cette pratique qui refuse la mort des animaux pour s'en nourrir. Ces grandes figures de l'Antiquité étaient-elles végétariennes ? Est-il vraiment possible de parler de végétarisme dans l'Antiquité ? A travers une étude historique rigoureuse, cet ouvrage propose de revenir sur ces idées répandues tout en faisant le point sur les arguments en faveur d'une alimentation non sanglante invoqués par les auteurs anciens, dont la résonnance est incroyablement contemporaine.


Quatrième de couverture


Les historiens de l’Antiquité considèrent que le sacrifice sanglant suivi de la consommation des viandes lors du banquet est un acte fondamental et fédérateur de la vie civique grecque. Dans ce contexte, quelle peut-être la place de celui qui refuse la consommation de la nourriture carnée ? Est-il nécessairement en marge de la cité comme l’affirme l’historiographie ? Sans renier les apports précieux de cette approche, cet ouvrage la nuance en étudiant les sources littéraires antiques allant du VIe s. a.C. au Ve s. p.C. De la croyance en la métempsychose au débat sur la piété, en passant par l’ascèse et la question de la définition de l’animal, le végétarisme se structure autour d’arguments variés qui trouvent parfois une résonance dans la pratique contemporaine. Pour autant, ce livre ne vise pas à faire une histoire du végétarisme, mais bien à cerner la place des citoyens refusant la nourriture carnée, en même temps qu’il revient sur le contexte de consommation des viandes et des poissons. Dans une approche pluridisciplinaire, cette étude historique s’appuie d’une part sur l’archéologie qui atteste d’une consommation des produits carnés en dehors du contexte sacrificiel, d’autre part sur la sociologie de l’alimentation laquelle définit le mangeur comme un individu pluriel qui actualise ses comportements selon les contextes sociaux. Ainsi, s’abstenir de viande est-ce réellement s’exclure de la vie civique ?

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