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De la Nature, Lucrèce. Olivier Sers trad.

Les Belles Lettres, Hors collection
SKU : 9782251800271

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21.00 €

De natura rerum: 3

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Description

Les Belles Lettres, 2012


Guérir le mal de vivre par la promesse du néant, soigner l'angoisse par la contemplation des lois d'un monde fruit du hasard, de la liberté et de la logique, où rien ne se perd ni ne se crée, composer un traité de physique en vers enluminés de poésie et de beauté, de désespoir et de gaité, tel est le pari réussi de Lucrèce dont le De Rerum Natura nous donne le seul exposé systématique de la doctrine épicurienne que nous a légué l'Antiquité, amère absinthe enrobée de miel, mais aussi potion magique, grosse pour le meilleur et pour le pire de la « maîtrise et possession de la nature », livre de chevet de Montaigne, de Pascal et de Fréderic le Grand.
« Il faut parler avec respect de Lucrèce. » (Gustave Flaubert).


Lucrèce
Titus Lucretius Carus est né à Rome vers 98 avant J.C. Nous ne savons que peu de choses de sa vie. Sans doute appartenait-il à l'antique et brillante famille des Lucretii Tricipitini, sans doute aussi ce descendant de plusieurs consuls préféra ne prendre aucune part aux affaires publiques, car, comme il l'écrivit «suave mari magno aequora ventis…», « il est doux, quand sur la grande mer les vents soulèvent les flots, d'assister de la terre aux rudes épreuves d'autrui ». Il mourut vers 55. Saint Jérôme raconte qu’un philtre d’amour l’avait rendu fou et qu’il composa le De la Nature dans les répits de son délire. Il s’agit probablement d’une légende, même s’il n’est pas interdit de penser que Lucrèce s’est suicidé.


Olivier Sers a déjà publié aux Belles Lettres des traductions appréciées de Catulle (Le Roman de Catulle, 2004), Pétrone (Satiricon, 2002), Juvénal (Satires, 2002), Apulée (Les Métamorphoses ou l'Âne d'or, 2007) et des poètes néo-latins de la Renaissance Jean Second et Michel Marulle (Les Baisers/ Épigrammes, 2006).