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Les derniers jours de Pompéi. Edward G. Bulwer-Lytton

Les Belles Lettres, Hors collection
SKU : 9782251443225

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Description

Belles Lettres, 2007


Traduit par Hippolyte Lucas, Préface de Claude Aziza


« Le jour se changea en nuit, et la lumière en obscurité : en quantité inexprimable poussières et cendres jaillirent, inondant la terre, la mer, et l’air même, ensevelissant deux cités entières, Herculanum et Pompéi, pendant que les habitants étaient au théâtre, assis. » C’est ainsi que l’historien Dion Cassius résume l’une des plus grandes catastrophes de l’Antiquité. Une promenade dans les rues des deux cités mortes permet d’imaginer, comme si le temps s’était arrêté, une foule bruyante et colorée d’hommes et de femmes affairés, des jeux et des spectacles, enfin tout ce qui faisait le bonheur de vivre dans cette Campanie du premier siècle de notre ère. Ce sont ces paysages, ces ruines ensoleillées, ces corps figés dans leur carapace de boue qui ont inspiré au baron Edward George Bulwer-Lytton (1803-1873), romancier et homme d’État britannique, le plus célèbre roman du xixe siècle sur le monde romain : Les Derniers Jours de Pompéi. Rien n’y manque de ce qui fait le charme des romans de feu et de passion : un héros jeune et beau, une pure héroïne, une amante jalouse, un traître aux noirs desseins. Et, menace permanente surplombant la cité, le Vésuve dont les flancs annoncent par quelques sourds grondements la catastrophe finale. Les Derniers Jours de Pompéi est le meilleur guide qui soit pour visiter la cité disparue. Et pour y rêver.


Édition et présentation de Claude Aziza.


Edward Bulwer-Lytton, (Edward George Earl) né en 1803 à Heydon-Hall (Norfolk) et mort en 1873, est un homme politique et romancier britannique. Il débuta comme écrivain par des poésies imitées de lord Byron ; il écrivit plus d'une vingtaine de romans sur une période de quarante-cinq ans, explorant de nombreux genres et obtint en 1828 un grand succès par son premier roman, Pelham ou les Aventures d'un gentleman, bientôt suivi de Godolphin, des Pélerins du Rhin, des Derniers jours de Pompéi, de Rienzi ou le Dernier des Tribuns, qui rendirent son nom célèbre en Europe. Il donna au théâtre plusieurs pièces, dont deux, la Dame de Lyon (1828) et Money (1840), furent très applaudies. Membre de la Chambre des communes de 1831 à 1841, il s'y déclara pour les réformes. En 1832, il rédigea quelque temps le Monthly magazine, où il affichait des opinions qui lui valurent le surnom de Dandy radical. En 1836, il publia un pamphlet virulent contre le ministère conservateur de Robert Peel et, en 1846, le Nouveau Timon, où il donnait une série de portraits d'hommes d'État contemporains. Il siégea de nouveau à la Chambre des Communes de 1852 à 1866, époque où il accepta de lord Derby, avec le titre de lord, un siège à la Chambre haute.

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