Description

Belles lettres, "Guides Belles lettres des Civilisations", 2009
(1ère éd. 2006)

Un dieu d'airain mangeur d'enfants, des éléphants dans la vallée de la Maurienne et une figue fraîche, voilà peut-être ce qu’ont conservé de Carthage les intermittences de la mémoire commune. Mais le témoignage de sa civilisation est d’une autre ampleur. Héritière des cités-états de la côte levantine, elle fut, du VIIIe au IIe s. avant notre ère, une véritable puissance économique, politique et culturelle qui s’opposa aux Grecs, puis aux Romains. Voilà qui mérite d’explorer l’univers singulier des Carthaginois.

Hédi Dridi est un historien, archéologue et universitaire tunisien installé en Suisse, spécialiste du monde phénicien et punique.

TABLE DES MATIÈRES
I. L'HISTOIRE
Pour dominer durant plus de sept siècles le bassin occidental de la Méditerranée et laisser une trace aussi profonde en Afrique, il fallait que Carthage soit plus qu’une cité de marchands aux mœurs barbares.
Alissa ou la naissance de Carthage
La date de fondation
Carthage phénicienne
Carthage, puissance autonome
La Sicile, terrain de batailles
La menace grecque
Rome en Sicile
Carthage africaine
La retraite ibérique
Hannibal ou la revanche des Barcides
Les derniers temps de Carthage, cernée mais opulente
Mort de Carthage
La marque de Carthage
Chronologie

II. LA VILLE ET SON « EMPIRE »
Une ville comme une synthèse entre l’Orient et le monde grec. C’est peut-être ainsi que l’on peut définir Carthage qui fut plus le centre d’un réseau que la capitale d’un empire.
Carthage
L’enceinte – La population – La ville basse – La colline de Byrsa –Les ports puniques – Les jardins – Les voies de communiction
L’espace carthaginois

III. L’ORGANISATION POLITIQUE ET SOCIALE

Véritable république dont on commence à mieux connaître les institutions, Carthage n’a jamais cédé à la tentation de la tyrannie.
Les classes sociales
Les institutions politiques et l’exercice du pouvoir
Le droit et la justice
Les finances
L’armée
La marine
L’espionnage et la piraterie
Diplomatie et relations internationales

IV. LA VIE ÉCONOMIQUE
Les Carthaginois, comme leurs ancêtres phéniciens, avaient une solide réputation de commerçants. Mais leur puissance économique venait aussi de leur savoir-faire en matière d’agriculture et d’industries de transformation.
Le commerce
L’agriculture
Les industries
Les mesures
La monnaie

LES CARTHAGINOIS

V. LE TEMPS
Une séparation nette entre l’enfance et le monde des adultes caractérisait la société punique. Le passage de l’une à l’autre donnait lieu à une cérémonie particulière.
La mesure du temps
Les âges de la vie
Les rites de passage

VI. LA RELIGION
A la fois rupture et continuité avec les cités de la côte syro-libanaise, la fondation de Carthage s’est aussi traduite par l’émergence de divinités qui étaient secondaires sur leur terre d’origine.
Les dieux
Les cultes
Les serviteurs du culte
La prostitution sacrée
Les interdits religieux
La prière
Les offrandes et les rites sacrificiels
Les associations religieuses
Les sanctuaires et les temples
Tophet et « Moloch »
La magie et la superstition

VII. LA LITTÉRATURE
Les découvertes épigraphiques ne remplaceront jamais les libri punici, ces livres puniques qui traitaient de sujets divers, en particulier de l’histoire de Carthage, et qui ont malheureusement disparu.
Les genres littéraires
L’alphabet
La langue
Le métier de scribe
Quelques inscriptions

VIII. LES ARTS
Les Carthaginois aimaient à conjuguer les influences mésopotamiennes, anatoliennes, égyptiennes et grecques pour produire un art éclectique par excellence.
L’architecture
La sculpture et le relief en pierre
La coroplastie
Les ivoires
La verrerie
Les oeufs d’autruches
La glyptique
Les rasoirs

IX. LES LOISIRS
Les Carthaginois, si l’on en croit certains auteurs anciens, étaient trop préoccupés par leurs affaires pour profiter des plaisirs de la vie. Les objets et les images livrés par les sites puniques leur donnent tort.
Les fêtes
La musique et la danse
Les jeux de société
Les bains
La chasse et la pêche
Les repas
Les voyages

X. LA VIE PRIVÉE
À l’examen de leur habitat, de leur alimentation ou de leur éducation, il apparaît que les Carthaginois étaient loin d’être les barbares que les auteurs grecs et romains se plaisent à nous dépeindre.
Les noms carthaginois
Les habitations
La femme, la famille et les enfants
La sexualité
La santé et la médecine
La courtoisie
L’éducation et l’école
Le costume et la parure

ANNEXES
REPÈRES BIOGRAPHIQUES
LEXIQUE PUNIQUE
ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE

INDEX GÉNÉRAL
INDEX DES NOMS DE PERSONNES

TABLEAUX, CARTES ET PLANS, ILLUSTRATIONS ET ENCADRÉS